LA CIE SAN.TOOR

Fondée en 2018 par Ilario Santoro et Léa Deschaintres, la compagnie

SAN.TOOR est née de la rencontre entre deux approches
complémentaires : l’une instinctive et nourrie par les danses urbaines, l’autre centrée sur la composition et l’exigence du geste. Ensemble, ils développent un langage chorégraphique où le rythme, les rituels collectifs et la musique deviennent vecteurs de transe et d’émancipation.

La compagnie est soutenue par ProHelvetia et multiplie les projets en France et en Suisse. Elle a collaboré avec des figures majeures comme Pierre Rigal (Agréable, 104-Paris), Boris Charmatz (Sea Change, Manchester International Festival), et présenté ses propres créations dans des contextes variés : Je pense donc je ne suis pas (prix coup de cœur du jury au concours Sobanova), Allegria (Danse Dense, Manège – Reims, Bourse Suisse aux Spectacles), ou encore Composons notre histoire (Comédie de Genève, repris en 2023 et présenté au Carreau du Temple dans le cadre de Paris Fête les Jeux / JO 2024).

La nouvelle création, Nos Abysses (2025), solo de Léa Deschaintres, marque une étape importante dans le parcours de SAN.TOOR grâce à un large réseau de soutiens et coproducteurs: Carreau du Temple, Centre Culturel Suisse-Paris, Centquatre-Paris, CCN de Créteil | EMKA, Ville de Meyrin, CCN du Havre – Le Phare, avec le soutien financier de l’Adami et de la DRAC Île-de-France, ainsi que de nombreuses résidences en France et en Suisse. Le solo a été soutenu par CCN de Créteil du Val-de-Marne I EMKA pour participer à CANAL 25 à Marseille.

En été 2024, la Cie SAN.TOOR a été soutenue par le CIO pour le
projet Performe, mon corps. Pendant 17 jours, soit la durée des Jeux Olympiques, Léa Deschaintres a parcouru sur tapis de course la distance symbolique entre le Musée Olympique de Lausanne et Paris. Cinq fois par jour, elle présentait une performance mêlant danse et texte, explorant la notion de dépassement de soi à travers ses propres mots.

Le projet Performe, mon corps a été retenu pour une nouvelle
édition dans le cadre de l’Euro féminin de football 2025. Cette fois, la performance s’est étendue sur 26 jours, couvrant une distance de 800 km, avec le soutien du Canton de Genève.

Founded in 2018 by Ilario Santoro and Léa Deschaintres, SAN.TOOR emerged from the encounter between two complementary artistic approaches: one instinctive, nourished by urban dance, and the other focused on composition and the precision of movement. Together, they have developed a choreographic language where rhythm, collective rituals, and music become vehicles of trance and emancipation.

The company is supported by Pro Helvetia and multiplies its projects across France and Switzerland. It has collaborated with major figures such as Pierre Rigal (Agréable, Le 104–Paris) and Boris Charmatz (Sea Change, Manchester International Festival), and has presented its own creations in diverse contexts: Je pense donc je ne suis pas (jury’s special mention at the Sobanova Contest), Allegria (Danse Dense, Manège – Reims, Swiss Performing Arts Market), and Composons notre histoire (Comédie de Genève, restaged in 2023 and presented at Le Carreau du Temple during Paris Fête les Jeux / Olympic Games 2024).

The new creation, Nos Abysses (2025) — a solo by Léa Deschaintres — marks a major step in SAN.TOOR’s artistic journey, supported by a wide network of partners and co-producers: Le Carreau du Temple, Centre Culturel Suisse – Paris, Le Centquatre – Paris, CCN de Créteil | EMKA, Ville de Meyrin, CCN du Havre – Le Phare, with financial support from Adami and DRAC Île-de-France, as well as numerous residencies in France and Switzerland. The solo was supported by the CCN de Créteil du Val-de-Marne | EMKA to participate in CANAL 25 in Marseille.

In the summer of 2024, SAN.TOOR was supported by the International Olympic Committee (IOC) for the project Performe, mon corps. For 17 days — the duration of the Olympic Games — Léa Deschaintres symbolically covered on a treadmill the distance between the Olympic Museum in Lausanne and Paris. Five times a day, she performed a dance and text piece exploring the notion of surpassing oneself through her own words.

The project Performe, mon corps has been selected for a new edition as part of the 2025 UEFA Women’s Euro. This time, the performance will unfold over 26 days, covering a distance of 800 km, with the support of the Canton of Geneva.

Equipe

CHOREGRAPHE
LEA DESCHAINTRES

Danseuse, chorégraphe et performeuse, Léa Deschaintres
intègre en 2010 l’École supérieure de danse de Cannes Rosella
Hightower, où elle obtient son EAT classique et contemporain
ainsi que son baccalauréat ES. En 2014, elle rejoint la
compagnie junior Le Marchepied, puis le Ballet Junior de
Genève en 2015, où elle interprète des pièces de Roy Assaf,
Olivier Dubois, Sharon Eyal, Thomas Hauert, Thierry
Malandain, Barak Marshall ou Angelin Preljocaj.

Depuis 2018, elle cofonde la compagnie SAN.TOOR avec Ilario
Santoro, un espace de création nourri par leurs visions
complémentaires et un engagement commun envers les
danses urbaines et contemporaines. Elle collabore également
avec Olivier Dubois (Tropismes, Podium), Sylvain Groud
(Adolescent), Pierre Rigal (Ballet Jogging), et intègre en 2023
le spectacle FEU de Fouad Boussouf au Phare – CCN du
Havre.

Depuis trois ans, Léa s’ouvre au waacking, où elle trouve un
moyen d’expression plus affirmé. La rigueur des bras, propre
à cette danse, fait écho à celle des jambes héritées de sa
formation classique, créant une véritable osmose dans son
langage corporel. Cette rencontre entre disciplines s’est
révélée pleinement dans son solo Nos Abysses (2025), pièce
soutenue par le Carreau du Temple, le Centre Culturel Suisse-

Paris, le Centquatre-Paris, le CCN de Créteil | EMKA, la Ville de
Meyrin, le CCN du Havre – Le Phare, avec l’appui de l’Adami,
de la DRAC Île-de-France et de CANAL 25 à Marseille.

En parallèle, Léa initie le projet Performe mon corps à
l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, performance
radicale mêlant danse, course et endurance mentale, réactivée
en 2025 lors de l’Euro féminin de football (850 km en 26
jours) avec le soutien du Canton de Genève et de la Ville de
Lancy.

Son approche du mouvement dépasse la seule performance
physique : elle conçoit la danse comme une expérience
artistique et sportive, où l’équilibre, la santé et la présence du
corps deviennent des moteurs d’expression, de dépassement
et de partage.

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CHOREGRAPHE
ILARIO SANTORO

Né en Suisse de parents italiens, Ilario Santoro possède la
double nationalité suisse et italienne. Il débute par le hip hop,
premier langage corporel qui fonde son identité artistique,
avant de se spécialiser en house dance, où le rythme et les
appuis deviennent moteurs de son langage corporel. Son
parcours, pluriel et curieux, est guidé par une recherche
constante de sens. D’abord diplômé en chimie, il s’investit
dans la direction d’équipes sur des festivals de musique, tout
en cultivant sa passion pour la danse contemporaine et les
cultures urbaines. Un séjour marquant à New York en 2011 le
conduit à danser pour Violeta Galagarza, figure pionnière du
hip hop.

Il débute sur scène avec la compagnie ADN Dialect, puis
intègre la compagnie junior Le Marchepied à Lausanne. En
tant qu’interprète, il collabore ensuite avec de nombreux
artistes tels que Jozsef Trefeli, Yves-Noël Genod, Latifa Djerbi,
Boris Charmatz, Pierre Rigal et La Ribot.

En 2018, il fonde avec Léa Deschaintres la compagnie
SAN.TOOR, un espace de création libre où il explore les rituels
collectifs, les gestes simples et le pouvoir de la musique
comme vecteur de transe et d’émancipation. Sa danse
cherche à parler à tous les corps et à reconnecter l’art à une
expérience partagée.

Parallèlement, Ilario développe un travail de comédien,
représenté depuis 2023 par l’agence Cinéthéa à Paris, et de
réalisateur. Pour lui, la caméra devient un outil d’écriture
physique, aussi intuitif que chorégraphique. En 2025, il signe
Film ta danse, un court-métrage créé avec le CCN de Créteil
et du Val-de-Marne | EMKA, projeté au cinéma La Lucarne.

Il poursuit actuellement Performe mon corps – Tu tiens en
corps ? une œuvre à la frontière du documentaire et de la
chorégraphie filmée, pensée comme une immersion intérieure
dans un corps en tension.

Ilario résume sa vision artistique ainsi :

« Voir des corps habités, relâchés et nourris par la musique, il
n’y a rien de plus beau ! »

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